L’apiculture est passionnante ! En plus de la joie de fabriquer et mettre en pot son miel en fin de saison, il n’y a rien de plus fascinante que d’observer la vie de la colonie. Toutefois, quelques connaissances théoriques et pratiques sont nécessaires pour bien débuter dans ce domaine. C’est pour vous aider à s’initier dans ce loisir formidable qu’est l’apiculture amateur que nous vous proposons ces cinq conseils pour commencer l’apiculture.
Bien s’entourer
Avant de commencer l’aventure de l’apiculture, il est essentiel de rentrer en contact avec des apiculteurs initiés. En effet, les abeilles sont des êtres vivants que vous devez prendre soin tous les jours, et pour cela, rien ne vaut les conseils d’un apiculteur ancien. Vous pouvez le faire en rejoignant une association d’apiculteurs, en cherchant un mentor pour vous guider ou en lisant des livres pour débutants qui sont généralement rédigés par des experts de ce secteur. Il est également possible de participer à des formations ou s’adhérer à une société d’apiculture locale.
Choisir un emplacement pour la ruche
Une abeille est capable de butiner entre 3000 et 5000 fleurs jour. Il est donc nécessaire de choisir un emplacement de manière stratégique. Pour cela, il convient de s’intéresser à l’écosystème local (biotope) pour que vos abeilles puissent chercher nectar dans un emplacement loin que le vôtre en période floraison. Il est également essentiel de savoir la nature de fleurs et la présence d’arbres fruitiers autour des ruches. Pour pérenniser votre production, veillez également à ne pas installer les ruches près de champs traités aux pesticides ou autres substances chimiques, ni à proximité des champs de tournesol, maïs ou colza. Enfin, il faut mettre en place les ruches en hauteur pour favoriser l’envol de vos abeilles.
Choisir les abeilles
Une bonne production de miel repose également sur la sélection des essaims d’abeilles. Pour ce faire, n’hésitez pas à vous renseigner auprès d’apiculteurs professionnel. Il est également conseillé de choisir des abeilles d’un éleveur qui respecte le cycle de l’abeille et sa biologie que des essaims naturels qui ne supporteront pas l’hiver. Aussi, débuter avec plusieurs essais pour optimiser le taux de réussite.
Bien s’équiper
Nombreux sont les apiculteurs qui n’hésitent pas à concevoir leur propre matériel par eux-mêmes selon leurs besoins et ceux de leurs abeilles. Toutefois, bien que ça soit intéressant de créer ses équipement par soi-même, nous vous conseillons de s’équiper avec du matériel standard pour bien débuter et l’améliorer progressivement selon les besoins de vos abeilles. Le matériel de base que vous devez avoir doit comprendre : la ruche, les cadres de cires, l’enfumoir et tabac, les petits outils (brosse, lève-cadre…), extracteur et filtre, désoperculateur, maturateur, et nuclei (jeune colonie). Il est essentiel de se protéger puisque les piqûres de tout un essaim peuvent être mortelles. Pour cela, vous devez donc vous équiper d’une coiffe grillagée et d’une vareuse (combinaison intégrale) de couleur claire. Pour réduire le coût, n’hésitez pas à jeter un œil sur les matériels d’occasion.
5 – Soyez patients
Les commandes des essaims se fait à la fin de l’année auprès des éleveurs professionnels (d’octobre à mi-décembre). N’espérez pas obtenir une production dès la première année, l’élevage des abeilles est chronophage et nécessite beaucoup de patience. Aussi, restez vigilant et attentif à vos colonies pour mieux les fortifier.