En nombre sans cesse croissant depuis 2010, le métier d’apiculteur intéresse de plus en plus de personnes en France comme ailleurs. Nous répondons à dix questions pour vous aider à en savoir plus sur ce métier.

  1. Qu’est-ce-que l’apiculture ?

C’est un métier qui consiste à faire l’élevage des abeilles en vue d’obtenir d’elles du miel. Ce miel est ensuite vendu en l’état. L’apiculteur peut aussi commercialiser d’autres produits dérivés du miel.

2.   Quels sont les autres produits de l’apiculture ?

En dehors du miel, l’apiculteur produit également au travers de son activité : de la propolis ; de la cire ; de la gelée royale ; des bonbons au miel ; et de l’hydromel.

3.   Comment devient-on apiculteur ?

Débuter dans l’apiculture ne nécessite pas de diplômes, mais de la passion pour la nature et le monde des abeilles. Une formation d’au moins un an auprès d’un apiculteur sera nécessaire pour connaitre le métier. Vous allez ainsi apprendre : quels soins donner aux abeilles ;  les différentes activités à mener ; la production de miel et la fabrication des autres produits.

Toutefois, des formations diplômantes permettant de se lancer dans le métier d’apiculteur sont proposées dans les CFA (centre de formation d’apprentis) ou en CFPPA (centre de formation professionnelle et de promotion agricole).

4.   De quelles qualités ai-je besoin pour devenir apiculteur ?

Métier relevant à la fois de l’élevage, de l’artisanat et du commerce, toute personne désirant exercer le métier d’apiculteur doit :

  • être passionnée ;
  • connaitre la biologie, les maladies, et le mode de vie des abeilles ;
  • savoir installer les ruches ;
  • être endurant et patient face aux pertes et aux imprévus que causent la fragilité et la sensibilité des abeilles ;
  • avoir des bases en gestion et en comptabilité pour veiller sur la santé de son affaire ;
  • être un bon commercial pour faire connaitre et mieux vendre ses produits.

5.   Combien y a-t-il d’apiculteurs en France ?

Selon les chiffres de l’association française d’apiculture, on dénombrait environ 54 584 apiculteurs en France en 2017. Ce nombre va dépasser 60 000 en 2020 selon les prévisions.

6.   Combien faut-il pour mettre sur pied une entreprise apicole ?

Mettre sur pied une entreprise apicole demande un investissement important. À moins de disposer des terres nécessaires pour installer les ruches, il faudra en acheter, puis construire les locaux de l’élevage, acheter le matériel et les équipements de récolte et de travail ainsi que les premières colonies de reines et d’abeilles.

7.   Le métier d’apiculteur est-il lucratif ?

Cela dépend de si vous travaillez en tant que salarié ou propriétaire. En tant que salarié, la rémunération tournera la plupart du temps autour du SMIG soit 1500 € environ.

En tant que propriétaire d’un élevage, les revenus d’un apiculteur seront fonction de la quantité de sa production (qui dépend du nombre de ruches) et de sa capacité à se diversifier en vendant des produits dérivés.

8.   Peut-on travailler sans se faire piquer ?

Oui, d’abord parce que les abeilles vivent dans des ruches, et ne sont en contact avec l’apiculteur que,  lorsqu’il va à leur rencontre. Il porte alors des protections, dont une vareuse et des gants qui le protègent d’éventuelles piqûres. Notez que, toutes les abeilles ne piquent pas. On peut choisir de faire son élevage avec l’espèce Meliponini qui n’a pas de dard. Vous pouvez retrouver tous le matériel nécessaire sur https://www.apiculture.net/

9.   Comment les abeilles fabriquent-elles du miel ?

D’abord, une équipe d’abeilles butine les fleurs en collectant leur nectar, puis le ramène dans les ruches. Ensuite une autre équipe reçoit le nectar qu’elles mélangent à leur salive, ce qui produit le miel qu’elles déposent ensuite dans les alvéoles de la ruche.

10. Existe-t-il en France une association qui représente les apiculteurs ?

Oui, il en existe même plusieurs. Organisées en syndicats et en fédérations chargées entre autres de représenter les apiculteurs auprès des pouvoirs publics, pour défendre et développer la profession, améliorer les conditions de vie et de travail des apiculteurs, et les mettre en réseau.